Assemblée générale
de l’axe Batteries
La réunion annuelle de l’axe Batteries du PEPR s’est déroulée le 19 mars à Toulouse, dans les locaux de l’INP-ENSIACET.
Cet axe est représenté par le projet scientifique LULABAT, porté par Marlène Chapuis, responsable laboratoire au CEA-Liten et Alexandre Chagnes, professeur à l’Université de Lorraine. Son objectif est de développer des procédés de recyclage innovants, durables, économiques et flexibles des batteries lithium-ion usagées.
En plus d’apporter une réflexion sur les futures initiatives de l’axe et sur l’arrivée des nouveaux partenaires de l’AMI, la journée a permis de faire le point sur les avancées de chaque partie du projet :
- Frédéric Lai et Aina Mas Fons du BRGM ont tout d’abord présenté leur recherche qui analyse la chaine de valeur et du marché du graphite grade batterie et identifie le futur rôle du graphite recyclé.
- Tanguy Dusson a ensuite développé ses travaux, sous la direction de Laurent Cassayre du Laboratoire de Génie Chimique Toulouse, sur la contribution des phénomènes de lixiviation-attrition pour le traitement de NMC (oxyde de nickel, de manganèse, de cobalt et de lithium) par dissolution et précipitation.
- Soukayna Badre-Eddine a présenté ses recherches sur la tâche 3 portée par Alexandre Chagnes, qui aborde la mise en œuvre de l’électrodialyse dans les procédés hydrométallurgiques.
- Alexandre Nominé a pu développer sur sa partie, qui vise à concevoir des systèmes de décision multicritère pour évaluer la durabilité des matières premières des batteries.
- Enfin, Roberto Barbano a présenté ses travaux au sein de la tâche 5 portée par Emmanuel Billy, qui explore les mécanismes de précipitation oxydante pour l’amélioration de la séparation Mn, Co, Ni.
Le projet de recherche LULABAT vise à identifier et adresser les principaux challenges du recyclage des batteries, en se focalisant principalement sur la récupération des métaux présents dans les matériaux cathodiques de type NMC mais aussi du graphite constituant l’anode (Composants principaux des batteries actuelles). L’objectif est de développer de nouvelles opérations unitaires qui pourraient réduire les coûts d’exploitation et les impacts environnementaux des procédés de recyclage des batteries lithium-ion, notamment concernant l’étape d’hydrométallurgie.
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